Découvrez comment briser le cercle vicieux des régimes en surmontant la restriction cognitive : solutions simples sans privations.
Comment sortir de la Restriction cognitive ?
🌈 Pour briser le cercle vicieux régime/ frustration et échapper à la restriction cognitive, Julie que je vous ai présentée dans la première partie de cet article doit adopter une approche plus saine et bienveillante de son alimentation. Lisez : » c’est quoi la restriction cognitive ? « avant de passer à la suite, pour connaitre le profil de Julie et ses problèmes alimentaires.
Voici quelques pistes pour l’aider à y parvenir : se libérer des règles, accepter les transgressions et la culpabilité, adopter des habitudes alimentaires saines, se faire aider pour comprendre son mal-être. Voyons tout ceci en détail.
1. Lâcher prise sur les règles strictes et les contraintes 🌿
🎈 Renoncer aux règles strictes et aux contraintes liées à l’alimentation est une étape cruciale pour Julie. Plutôt que de se focaliser sur les calories, les Macronutriments et les horaires de repas, elle va apprendre à écouter les signaux de faim et de satiété de son corps.
En pratiquant l’alimentation en pleine conscience, Julie prend le temps de savourer chaque bouchée, de se reconnecter à ses sensations (👅 de faim) et d’apprécier les textures et les saveurs des aliments.
Voici quelques conseils pour mettre en pratique le lâcher-prise des règles alimentaires et le « manger en pleine conscience »🍽️ :
Prendre le temps ⏰ de manger
Pour rompre avec les habitudes alimentaires déséquilibrées, Julie doit apprendre à savourer pleinement ses repas. Elle peut commencer par poser sa fourchette entre deux bouchées, ce qui lui permettra de ralentir et d’apprécier chaque morceau. En se concentrant sur les saveurs, les textures et les arômes des aliments, Julie sera plus à même de ressentir le plaisir de manger et de se sentir satisfaite.
Être attentive aux signaux corporels 👀
Apprendre à écouter les signaux de faim et de satiété de son corps est essentiel pour Julie. Les signaux de faim sont des signaux physiologiques qui indiquent que notre corps a besoin d’énergie et de nutriments, tandis que les signaux de satiété nous indiquent que nous avons suffisamment mangé et qu’il est temps d’arrêter.
En étant attentive à ces signaux, Julie pourra développer une meilleure compréhension de ses besoins alimentaires et éviter les excès ou les privations qui peuvent découler des restrictions cognitives. Cela l’aidera à adopter une alimentation plus équilibrée et à se sentir plus en harmonie avec son corps.
Éviter les distractions pendant les repas 👀
Il est important pour Julie de créer un environnement propice à une alimentation consciente en éliminant les distractions pendant ses repas. Manger sans regarder la télévision 📺, le téléphone 📱 ou l’ordinateur 💻 permet à Julie de se concentrer pleinement sur ses sensations alimentaires, ses goûts et ses textures.
En étant pleinement présente et engagée dans l’acte de manger, Julie pourra mieux apprécier son repas, être à l’écoute de son corps et reconnaître plus facilement les signaux de faim et de satiété.
En se libérant des distractions numériques, Julie pourra aussi profiter du repas pour se détendre et se reconnecter avec elle-même ou avec les personnes qui l’entourent.
Cette approche permettra non seulement d’améliorer la qualité de l’expérience alimentaire de Julie, mais aussi de favoriser un sentiment de bien-être et de satisfaction.
Faire des choix alimentaires intuitifs
Julie peut maintenant commencer à pratiquer l’alimentation intuitive.
Cette approche consiste à écouter ses envies et ses besoins nutritionnels, sans se soucier des règles strictes qu’elle s’était imposées auparavant.En clair elle ne doit plus s’imposer d’interdits alimentaires.
En écoutant attentivement son corps, Julie pourra choisir des aliments qui lui procurent du plaisir et de la satisfaction, tout en répondant à ses besoins énergétiques et nutritionnels.
L’alimentation intuitive est une voie vers la diversité alimentaire. Elle permet à Julie de se détacher des étiquettes telles que « bon » ou « mauvais » lorsqu’il s’agit de nourriture.
Au lieu d’étiqueter ses aliments, elle peut se concentrer sur la diversité. En incluant une variété d’aliments provenant de différents groupes alimentaires variés, les besoins essentiels en nutriments de Julie seront bien couverts.
Profiter de ses repas sans culpabilité ni frustration, développer une relation épanouissante avec la nourriture, prendre du plaisir et manger varié pour le bien de son corps.
Pratiquer la gratitude
Cultiver la gratitude est un moyen puissant de transformer notre relation avec la nourriture et de mieux apprécier les repas. Pour Julie, prendre un moment pour exprimer de la gratitude envers les aliments et les personnes qui ont contribué à les préparer – y compris elle même – peut l’aider à développer une perspective plus positive envers l’alimentation.
Comment pratiquer la gratitude à l’aliment ?
Julie peut commencer à identifier et apprécier toutes les étapes impliquées dans la préparation de ses repas, du travail des agriculteurs à la préparation culinaire. Ce faisant, elle renforce son lien émotionnel avec la nourriture et développe une approche plus respectueuse en termes de choix alimentaires. La gratitude est souvent mise en avant dans le cadre de la pratique de la loi de l’attraction*. en pratiquant la gratitude, Julie va se concentrer sur l’abondance et la satisfaction qu’elle éprouve lorsqu’elle mange, plutôt que sur les restrictions et les privations liées aux régimes.
* La loi de l’attraction stipule que nos pensées et nos émotions attirent des expériences similaires dans notre vie. En cultivant des sentiments de gratitude et en se concentrant sur l’abondance, Julie attire une réalité plus positive et épanouissante en matière d’alimentation. Elle crée un cercle vertueux qui favorise une meilleure compréhension de ses besoins et désirs alimentaires, tout en améliorant son bien-être global.
2. Se libérer de la culpabilité et de la honte
❤️🩹 Pour se libérer de la culpabilité et de la honte liées à l’alimentation, Julie doit d’abord reconnaître que les écarts alimentaires font partie de la vie et qu’ils sont normaux. Personne n’est parfait, et il est tout à fait naturel d’avoir des envies et des faiblesses de temps en temps. Au lieu de se punir et de s’auto-flageller pour ces écarts, Julie peut les accepter comme faisant partie de son parcours vers une relation plus saine et naturelle avec la nourriture.
Il est également essentiel pour Julie d’apprendre à être plus indulgente envers elle-même.
L’auto-compassion est un élément clé pour se libérer de la culpabilité et de la honte. En se traitant avec bienveillance et en se rappelant qu’elle mérite de profiter des plaisirs de la vie, Julie peut commencer à voir l’alimentation comme une source de plaisir et de satisfaction, plutôt que comme une source de souffrance et de stress. En adoptant cette attitude, elle pourra progressivement se libérer de la honte et de la culpabilité qui l’entravent et développer une relation non délétère avec la nourriture.
3. Changer son regard sur la perte de poids rapide
Pour sortir du cycle infernal des régimes successifs qui ne fonctionnent pas, Julie doit commencer par changer son regard 👀 sur la perte de poids. Au lieu de chercher des solutions rapides et restrictives qui ne font qu’engendrer de la frustration et des rechutes, se concentrer sur la mise en place d’habitudes durables lui permettra de maintenir un poids santé sur le long terme.
Il est essentiel que Julie apprenne à être patiente et accepte que la perte de poids soit un processus progressif, qui ne se fait pas du jour au lendemain. Elle doit se rappeler que chaque petit changement compte et qu’au fil du temps, ces changements s’additionnent pour produire des résultats durables.
La patience est la clé pour maintenir une approche réaliste et durable de la perte de poids.
En prenant le temps d’écouter son corps et de s’adapter aux changements, Julie pourra progressivement atteindre ses objectifs sans sacrifier son bien-être physique et émotionnel.
Pour optimiser votre perte de poids combinez un changement de régime alimentaire avec la pratique sportive. Contrôle alimentaire + sport = le combo pour maigrir
4. Tout se passe dans la tête : trouver du soutien et de l’aide
Il est parfois difficile de faire face seul aux défis que pose la dissonance cognitive en matière d’alimentation. Pour prévenir les comportements compulsifs et les sentiments de frustration et de privation, Julie ne doit pas hésiter à se tourner vers des 👭professionnels de la santé pour obtenir du soutien et de l’aide.
Professionnels de la santé pour sortir de la dissonance cognitive
– Un nutritionniste peut l’aider à élaborer un plan alimentaire adapté à ses besoins spécifiques, tout en respectant ses goûts et ses préférences. Il pourra également l’aider à déconstruire les idées fausses sur la nutrition et les régimes, et à adopter une approche différente de son alimentation.
– Les psychologues ou les thérapeutes, quant à eux, peuvent l’aider à comprendre les mécanismes sous-jacents à sa dissonance cognitive et à mettre en place des stratégies pour la surmonter.
Par exemple, ils peuvent l’aider à :
- identifier les facteurs déclencheurs de ses comportements compulsifs
- développer des techniques de gestion du stress
- renforcer son estime de soi
- comprendre le cycle frustration / privation.
Les groupes de soutien
Pour finir, cela peut être bénéfique pour Julie de chercher du soutien auprès de sa famille, de ses amis ou de groupes de soutien en ligne sur les réseaux sociaux.
Partager ses expériences, ses défis, ses « coups de mou » et ses réussites avec d’autres personnes qui vivent des situations similaires peut aider à se sentir moins isolé dans un parcours vers une nouvelle relation avec la nourriture.
Lecture pour aller plus loin avec le Dr.Zermati
Approfondissez sur le sujet de la dissonance cognitive avec le livre du Docteur Zermati, Maigrir sans régime, qui a été une base de réflexion avant l’écriture de ce duo d’articles de blog. Avec ce livre vous apprendrez comment faire la paix avec l’alimentation en apprenant à vous réguler en écoutant vos sensations.
🌈 Quelle Julie êtes-vous ?
Peut être êtes-vous un Jules ?
Sortir de la dissonance cognitive du mangeur contemporain nécessite une prise de conscience des mécanismes en jeu et la volonté d’adopter une approche différente de l’alimentation.
Si vous vous reconnaissez dans le portrait de Julie, il est temps de vous libérer des régimes et de vous réconcilier avec votre corps et votre assiette.
Mangeur contemporain
pourquoi utiliser ce terme ?
Au travers de ces deux articles (dont le 1er : c’est quoi la restriction cognitive) traitant du sujet de la restriction cognitive et de ses conséquences, nous avons utilisé le terme « Mangeur contemporain ».
Le terme « Mangeur contemporain » fait pour nous référence à la façon dont les individus, dans les sociétés modernes et industrialisées, se nourrissent et s’alimentent.
Le concept de « Mangeur contemporain » englobe :
- les habitudes alimentaires,
- les préférences, les choix,
- les comportements et les attitudes liées à la nourriture et à l’alimentation dans notre époque actuelle.
Cela peut inclure des pratiques alimentaires telles que le véganisme, le végétarisme, l’alimentation bio, l’alimentation en fonction de ses croyances ou de ses restrictions, etc.
L’expression « Mangeur contemporain » souligne également l’importance de l’industrie alimentaire, des chaînes de production et de distribution de nourriture, ainsi que des facteurs économiques et environnementaux qui influencent notre alimentation.